Accueil Sport Coupe du monde des clubs : le nouveau raté de l’espérance ! : Une supériorité évidente

Coupe du monde des clubs : le nouveau raté de l’espérance ! : Une supériorité évidente


Al Hilal était nettement meilleur que l’EST. Le football saoudien a pris son envol. Il faut l’admettre.


Et dire qu’Al Hilal était privé de quelques cadres de base, comme Gomiz et Giovinco. Le club saoudien a mérité amplement son billet pour les demi-finales du Mondial des clubs. La supériorité technique était évidente en faveur des Saoudiens qui ont fait valoir tous leurs atouts, jouant un grand match en accaparant plus et mieux le ballon, et surtout en misant sur le capital métier.

Un joueur comme Gomiz, diminué et laissé sur le banc, a été lancé au bon moment pour inscrire le but de la victoire. Ceci veut dire à quel point Al Hilal était mieux nanti. A l’image d’un football saoudien qui fait des bonds vers l’avant grâce à d’énormes moyens financiers et à des joueurs, des entraîneurs et une infrastructure de qualité. Tout cela, on l’a vu sur le terrain : Al Hilal jouait avec une énorme (et frustrante) aisance et donnait beaucoup de peine à l’EST.

Carillo (époustouflant sur son couloir droit avec ses dribbles et sa capacité à trouver la faille), Edwardo (qui, malgré une absence de quelques mois, s’est trouvé capable de gérer le rythme du match à son aise avec une forte et précieuse vision ?), mais aussi Al Dawsari (lui aussi très fort dans les accélérations et les mouvements offensifs), et surtout Huym-soo (défenseur sobre qui n’a pas commis la moindre erreur) et le gardien Mayouft (auteur) de la parade-clef) : les individualités d’Al Hilal ont fait nettement le break.

Le mouvement offensif du but «Hilali» en dit beaucoup sur le métier de ce groupe. Une limpide passe d’Eduardo pour Gomis qui efface Yaâkoubi et marque un joli but. Du côté de l’EST, le regret est grand, mais il faut admettre que l’adversaire était plus fort. C’est aussi un message fort à tous les consultants et entraîneurs qui nous cassent la tête avec leurs clichés chauvins. Notre football, avec tout son historique et ses performances, a reculé par rapport au football saoudien et «khaliji». Ils sont plus riches, mieux organisés, plus ouverts et surtout ils savent diriger leurs clubs.

Positiver
Ceux parmi les supporteurs de l’EST qui râlent après cette défaite n’ont pas franchement raison. Leur équipe a tout donné, mais Al Hilal était plus fort. Rien à se reprocher. Peut-être que cette idée réductrice avant le match que l’EST était «outsider» était une mauvaise arme et qu’elle n’a pas aidé les joueurs à croire plus en leurs chances. Mais le plus important, c’est de ne pas oublier que l’EST a reconstruit une équipe.

De gros morceaux de l’ossature ont quitté le club, comme Kom, Blaïli, Chaâlali et Ben Mohamed. Ce n’est pas facile de trouver la même qualité en quelques mois, d’autant que le Mondial des clubs est une compétition très relevée. Une nouvelle Espérance est née, à base de joueurs algériens et de quelques jeunes du club. Elle est performante en Afrique pour le moment. Et aussi en championnat, c’est déja bon à prendre. Chaâbani? Il a tout essayé contre Al-Hilal. On lui reprochera sûrement ses changements et peut-être la fragile défense, mais on le dit encore, Al-Hilal était féroce. Pour l’EST, c’est une expérience de plus à l’international, une étape-clef pour apprendre et passer à un palier de plus. Les «Sang et Or» doivent apprendre, tout en positivant. C’est ce qui compte le plus.

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Un commentaire

  1. Rafet Chaouch

    16 décembre 2019 à 16:51

    De quelle supériorité tu parles ?
    L’éthique de presse suppose l’objectivité et l’impartialité.
    Est ce qu’un score de 1-0 est supériorité évidente ?
    L’EST a eu 4 occasions imminentes de but 2 pour Badri, a part l’occasion ou le gardien de Hilel s’est trouvé coincé dans le filet.

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